Mandala mandingue

Sur une idée originale de Catherine Veilleux développée en collaboration avec Raymond Aubin, «Mandala mandingue» articule les rythmes du djembé et du dundun de l’Afrique de l’Ouest avec leur représentation graphique sous forme de mandala. La figure du mandala joue le rôle de partition. Ludique et festive, «Mandala mandingue» s’inscrit dans le fil de l’art relationnel («L’art est un état de rencontre.»).

L’œuvre se présente sous la forme d’une installation vidéo interactive dont le dispositif comprend un projecteur, des hautparleurs et un capteur Kinect. Un miniordinateur NUC gère la coordination des jeux sonores et visuels en affichant en temps réel la représentation graphique de l’intensité et de la hauteur des frappes.

Trois compositions jouent à la suite. Chacune comporte trois parties de djembé et trois parties de dundun. En réalité, l’installation demeure inopérante à moins d’être actionnée par les spectateurs participants lorsque leur présence à des emplacements précis est détectée par le Kinect. À chaque emplacement correspondent une piste sonore et sa contrepartie visuelle. N’importe quelle combinaison de pistes peut jouer à un moment donné selon le nombre de personnes présentes et leurs positions. Suffisamment de participants peuvent faire jouer une composition audiovisuelle complète.


Volet Arts et cultures numériques, Sommet Outaouais numérique, Université du Québec en Outaouais, 2024